Le blog de Stan

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Le climat du XV^e siècle semble caractérisé par un adoucissement – parlons d'un caractère printanier-estival – notamment dans les Alpes, en Bourgogne, et surtout de 1415 à 1435. Les glaciers alpins paraissent, d'après H. Holzhauser, en recul modeste, et les dates de vendanges (qui sont enfin connues) « expérimentent » une phase de précocité, signe d'étés souvent chauds. Signalons aussi les vendanges précoces des décennies 1380 et 1390, par exemple ; ou répétons-le entre 1415 et 1435. Précocité, chaleur : les Pays-Bas en profitent sans doute, mais la France beaucoup moins, engluée qu'elle est dans les guerres de Cent Ans. On relève même une famine d'échaudage – produite par une chaleur excessive – en 1420 autour de Paris (la vendange a dû commencer le 31 août 1420...). Après 1435, intervient pourtant un nouveau rafraîchissement, avec une nouvelle avance de certains glaciers alpins – voir Aletsch et Gorner – et des vendanges plus tardives ⁽³⁾. Il s'agit d'un exemple parmi d'autres, mais on peut noter une famine due aux pluies et au froid en 1481, avec une première « politisation » du climat. Sous Louis XI, intervient la première prise en charge politique des effets du climat. Les problèmes de subsistance dus à la disette sont pris en charge par une initiative de Louis XI. C'est une nouveauté : Louis X le Hutin n'avait, pour sa part, pratiquement rien fait lors de la famine de 1315.

Le XVI^e siècle est relativement bien connu, grâce à C. Easton, Isabelle Chuine, Pascal Yiou, Nicolas Viovy, Christian Pfister, Valérie Daux et Jurg Luterbacher (note 2-1). Les quatre saisons sont plus ou moins attiédies, avec certes de multiples variations entre 1500 et 1560 ou 1570. Et avec une régression modeste des glaciers alpins vers 1540-1550. Vers 1500 s'ouvrent des décennies estivales chaleureuses (avec des vendanges précoces...). Ainsi lors des années 1520, s'individualise la très chaude et très précoce année 1523 : la plus chaude après 2003 nous dit Isabelle Chuine (note 2-2,) avec une forte chaleur du printemps et de l'été. La décennie 1530 est aussi plus chaude, comme la décennie 1550, avec de grosses chaleurs en 1556 et 1559 (deux vendanges ultraprécoces). En 1556, les incendies de forêts touchent même la Normandie ; on note une grosse production de bon vin, et une disette de blé pour cause d'échaudage.

À partir de 1560 ou 1570, le décor change à nouveau. C'est le grand rafraîchissement, ou même le refroidissement, avec un retour au petit âge glaciaire, du moins alpin car la situation est peut-être quelque peu différente en Scandinavie. Les glaciers des Alpes progressent, et en fin de siècle, dans les années 1590-1601 (années à vendanges tardives), ils bousculent des hameaux, à Chamonix comme à Grindelwald en Suisse. La France est éprouvée par les guerres de religion, qui n'ont, il est vrai, rien à voir avec le climat ! Mais à cause (partielle) de ce dernier, elle connaît une série de famines non plus d'échaudage mais de froid et de pluie (1562, 1565, 1573, 1585-87, 1596-1597). La vigne souffre, surtout de 1587 à 1600. Ses rendements décroissent, à tel point qu'en pays allemand ou autrichien, on substitue la bière au vin, lequel devient trop cher du fait de sa rareté. C'est le temps des procès de sorcières, accusées de causer gelées, grêles et tempêtes. Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare (vers 1596-1597) fait d'ailleurs allusion à ce climat perturbé.

UKRAINE LA BEREZINA

Ou Stalingrad?

On veut discuter avec les Russes, mais on les exclue de G8

Oui. On peut penser que la première agression en Georgie de 2008 (pendant les JO deja…) était une façon de tester la réaction russe pour construire le plan actuel. Tout ce qui se produit en ce moment était probablement anticipé par l’Otan.

Que ça soit Poutin ou Obama qui ont comandaient les snipers à Kiev est plausible. Mais que c'est Yanukovic n'a aucun sens a par sa suicide.